Programme des pièces de ToulToutim & Cie
représentées du 25 au 30 juin 2018 :
« Les acteurs de bonne foi » de Marivaux
(vendredi 29 et samedi 30 juin à 18h) :
Le futur mariage d’Angélique et Eraste doit être fêté avec la représentation d’une comédie commandée par Madame Amelin, tante d’Eraste. L’élaboration du spectacle est confiée à Merlin, valet d’Eraste. Celui-ci fait appel à Lisette, sa fiancée, à Blaise, autre valet, et sa promise Colette, pour tenir les rôles de la pièce. Pour servir son intrigue, il doit faire les yeux doux à Colette, et Blaise doit, lui, courtiser Lisette. Mais les répétitions tournent au vinaigre. Colette succombe au jeu de Merlin, et Blaise et Lisette, ne distinguant plus la fiction de la réalité, se piquent de jalousie. Madame Argante, mère d’Angélique, survient au bruit de la dispute, et suspend le projet. Madame Amelin qui tenait à ce divertissement, feint alors d’annuler le mariage d’Angélique et Eraste, pour marier ce dernier à son amie Araminte, bien plus âgée que lui. Les réactions de Madame Argante et des autres protagonistes à cette nouvelle situation donnent une comédie involontaire nouvelle. Mais l'arrivée du Notaire permettra un dénouement.
 
« Les Bons Bourgeois » de René de Obaldia
(vendredi 29 et samedi 30 juin à 20h30) :
René de Obaldia se livre ici à un pastiche des Femmes Savantes de Molière, version mai 68 : une comédie pétillante et dynamique. Un vent de révolte souffle sur la France, et la folie gagne bientôt la famille Basson d'Argueil, dans leur très bel appartement du Paris grand bourgeois.
Puissant industriel, Benoït Basson d’Argueil n'aspire qu'au calme, mais affronte coup sur coup sa fille aînée militante au M.L.F., sa cadette amoureuse d’un écologiste, son épouse fantasque qui veut pour gendre un énarque prétentieux, une gouvernante déconcertante et, en toute fin, une militante armée.
 
« Pourquoi les p’tits poissons ont une grande bouche mais n’ont pas de voix ? » conte théâtralisé d’Emmanuelle François
(lundi 25 et mardi 26 à 18h) :
Depuis l’origine du monde, vois tu, chaque créature à sa place, sa fonction, sa forme, ses couleurs et son cri ou son bruit,… Les petits poissons, eux, habitaient les eaux qui couvraient la terre, et, à cette époque, ils étaient pourvus d’une large bouche et d’une forte voix, qui les faisait remarquer par tous.
 
« Douze femmes apparemment calmes » comédie satirique de Marc Lepage  (lundi 25 et mardi 26 juin à 20h30) :
Chouette, on marie la p’tite Sonia, et à Paris en plus ! Comme la plupart des femmes de la famille viennent de province, on décide de squatter la maison d’Andrée, la gand-mère Parisienne, même si ça ne lui plait pas du tout. On apporte les tenues et éléments destinés à l’évènement, mais aussi les tempéraments et casseroles propres à chacune. Jolis portraits de femmes, dans le tourbillon d’un moment familial, …qui devrait être une fête !
 
« La princesse et l’homme sans cœur » de Laurent Rogero
(mercredi 27 et jeudi 28 juin à 18h) :
L’Elfe, enchainé dans une forêt, est condamné à mourir de faim pour avoir poussé la sorcière dans un étang. Un chevalier passe par là et le délivre. L’homme est triste, il cache sous son armure à la place de son cœur une tortue vivante. Que cherche t il ? L’Elfe promet de l’aider. Mais la sorcière a plus d’un tour dans son chaudron, …..
 
« La gloriette » adaptaté du film « Jo »
(mercredi 27 et jeudi 28 à 20h30) :
Sylvie Brisebard, dramaturge réputée, est victime de Jo un maître-chanteur, qui menace de dévoiler les origines familiales douteuses de son mari. Résolue à s’en débarrasser, elle prétexte l’écriture d’une pièce policière pour demander conseil à son ami avocat afin de réaliser le crime parfait. Cependant, lorsque le maitre chanteur vient chercher la somme d'argent exigée au rendez-vous qu’elle lui fixe, le plan de Sylvie Brisebard s’écroule. Elle le tue par accident, et, paniquée, décide de l’enterrer en cachette sous la gloriette que son époux fait construire dans leur jardin. Mais ce plan tourne court. En découle alors une succession d’actions rocambolesques et risquées.